Une rando incontournable pour les amoureux de la rando près de Montpellier : le moyen de faire un gros dénivellé sans aller très loin. De plus les paysages sont magnifiques et tous les étages de végétations sont rencontrés du pied jusqu'à l'observatoire du Mont Aigoual.
Une rando à ne surtout par manquer... mais qu'il faut cependant préparer.

Départ :
Valleraugue

Alt. max : 1565 m.

Alt. min :
350 m.

Dénivelé :
1215 m.

Durée :
7 h.

Balisage :
Jaune

Rando photographiée le 28 décembre 2006

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Cette randonnée réalisée entre Noël et le jour de l'an est possible sans problème grâce à cet hiver 2006 particulièrement doux entrainant une absence totale de neige. Il fait cependant froid en cette matinée, les fonds de vallées sont sous un épais givre, mais les hauteurs sont sous un soleil éclatant. Après un passage à l'Office du tourisme de Valleraugue pour nous renseigner sur la durée approximative de la rando nous décidons, à priori de réaliser une boucle.
Le début du sentier est facile grâce aux nombreuses indications dans le village. Par la suite, le balisage sera aisé jusqu'au sommet.
Les 4000 marches commencent par de véritables marches pour sortir des zones d'habitations mais il est bientôt rapidement remplacé par un veritable sentier.

La montée se fait très progressivement jusqu'à l'observatoire, avec parfois des zones plus pentues mais sans grande difficulté compte tenu du dénivellé. C'est essentiellement la longueur de la montée qui peut vraiment être difficile.

Le paysage est magnifique et le passage dans les différents étages de végétation est vraiment très pédagogique (même si à cette saison la végétation n'est pas des plus exubérantes) : Châtaigneraies, landes à genêts, sapinières, hêtraies, pelouses... tout y passe... au printemps la diversité floristique doit être exceptionnelle.

Après une petite pause en crête sous un soleil salvateur, nous reprenons la montée en alternant passage à découvert et passage en sous bois, l'occasion d'enjamber un petit ruisseau. Enfin, nous croisons un chemin forestier qui indique la proximité du sommet, une dernière montée (en silence), et la vue de la station météo qui nous indique le point d'arrivée. Au pied de la station quelques misérables mètres carrés de neige résistent à la chaleur de cette journée. C'est l'heure d'une petite pause casse-croute rapide avant la suite. Le paysage est sublime, le ciel est incroyablement bleu et, chose rarissime, il n'y a pas une once de vent.

C'est l'heure du départ. Le choix de ne pas faire un aller-retour par le même sentier nous conduit à augmenter d'une manière non négligeable la longueur de la rando. La nuit arrivant vite en hiver... il ne faudra pas traîner.

Nous partons donc plein Est par le tracé du GR 6 et 7 jusqu'à l'Aire de Côte. C'est un sentier très large (GR oblige) qui empreinte essentiellement des chemins forestiers. Nous sommes la plupart du temps en sous bois et passons de temps en temps en balcon prétexte à admirer le paysage. Le chemin descent rapidement jusqu'au col du Coulet (1063 m) pour rester sur du plat par la suite jusqu'à proximité du col du Pas. Nous arrivons cependant avant à l'Aire de Côte, gïte d'étape et centre équestre, mais également maison du Parc National des Cévennes. Les lieux étant clos nous poursuivons après une courte pause et devons alors enpreinter sur un km une petite route avant d'entamer la dernière partie de la descente. Pour cela nous empreintons la grande draille (ancien chemin empreinté par les bergers avec leurs troupeaux pendant la transhumance). Le soleil descent maintenant rapidement (il va falloir faire de même pour ne pas se faire piéger par la nuit), et éclaire de ces rayons orangés la montagne, des langues de brumes décorent la vallée. Au détour d'un virage nous apercevons en contrebas la croix de Lorraine. Nous arrivons à un croisement du sentier et nous prenons à droite pour rejoindre rapidement Valleraugue. Le sentier descent rapidement par de nombreux lacets le fond de la vallée. Afin de gagner du temps nous coupons les lacets à travers les châtaigniers pour enfin arriver au hameau de Berthezène. Nous suivons alors la route pour rejoindre, dans la pénombre, le point d'arrivée à Valleraugue.